Bon, avec Valérie on prépare les 48h de Royan et pour se préparer pour la longue distance à pied, rien de tel qu'une bonne ballade en mode rando. On avait déjà fait le coup l'année dernière le long de la Loire, cette année c'est la côte d'Opale qui fait l'objet de notre convoitise, un coin charmant que j'ai découvert lors du 600 Mours en juin. Les enfants sont en Espagne, nous sommes pour un WE en amoureux, j'ai pris des billets aller Paris-Boulogne vendredi soir et retour Calais-Paris dimanche soir. Entre les deux, on randonne.
Mention spéciale à l;'hôtel Le Sleeping dans lequel nous avons dormi la première nuit. Le réceptionniste-cuisinier-serveur super sympa, on a du un peu l'arrêter dans son enthousiasme. Non non, vraiment, vous savez, on ne vous dérangera pas la nuit, même si on a besoin d'un café, comme ça, sur le coup de 2h du matin.
Début de la ballade : rejoindre la côte en suivant un petit GR qui nous amène juste début du parcours du Trail de la Côte d'Opale. De là, on suit grosso-modo le parcours du trail. Sauf qu'on fait pas "trail", on fait "rando".
À un moment j'ai une vague peur qu'on s'enlise car certains chemins sont très sableux.
Mais au final, ça se passe bien. Quelques passages de gués, en gros la mer qui en se retirant fait des petits ruisseaux sur la plage, pimentent l'expérience. Moi j'ai des grosses chaussures de rando. Je suis en train d'essayer du matériel pour la Transpyrénéa et donc je tente voir ce que ça donne de se déplacer avec des chaussures de rando "traditionnelles". Des Meindl en cuir, des croquenots qui envoient du lourd.
On hésite sur l'endroit où faire demi-tour. Fort heureusement ma moitié a la bonne idée de me rappeler à l'ordre et je renonce à "pousser encore un peu plus loin". Les quelques kilomètres en trop auraient pu nous faire rater l'hôtel du samedi soir.
Journée ma foi très réussie, paysages superbes, pique-nique avec vue sur l'Angleterre au loin, banana split en terrasse au beau milieu de l'après-midi, c'est les vacances. Des vacances à 53 bornes dans la journée, en une grosse dizaine d'heures "marchées", hors pauses.
Notre lieu de résidence du soir est nul, c'est un village de vacances (j'avais pas percuté en réservant sur Internet...) et pour faire simple, nous n'avons rien à faire là. La clientèle est essentiellement étrangère, ou sinon il n'y a que des personnes âgées ou des familles moroses, ils me donnent l'impression de tous s'emmerder profondément. Un peu comme une maison de retraite, mais pour plus jeunes, un truc pour se reposer, mais pas pour s'éclater, c'est certain. Tout est organisé, millimétré, le repas pas après 20h45, le plat unique pas excellent, le pinard à volonté et éligible au titre convoité de "vin de chasse" (L.S.T.). Attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : c'est toutefois propre, les gens sont aimables, la piscine est chauffée le jacuzzi fonctionne et les services sont rendus, pas de soucis. Mais c'est insipide que c'est est déséspérant. De toutes façons nous sommes vanés, un suppo et au lit, demain, c'est rando !
Pour le second jour, on passe davantage dans l'arrière pays, en montant au sommet du point culminant local, avec une très belle vue sur la région, table d'orientation en prime.
Fais toujours un soleil d'enfer, j'avoue que sur la fin, la soif se fait sentir et que la gare de Frethun déserte un dimanche, avec aucun commerce ouvert, c'était tristouille...
N'empêche qu'on aura abattu presque 90 bornes dans le WE, du boulot, une préparation efficace qui joint l'utile à l'agréable.
